Q: Pourquoi ne chantons-nous pas Nam-myoho-renge-kyo en anglais ou dans toute autre langue?
A: Nam-myoho-renge-kyo est plus qu’une simple phrase dérivée d’une langue particulière. En substance, il comprend le nom de la condition de Bouddhéité à laquelle Nichiren Daishonin était devenu éclairé. Il a consacré sa vie à la diffusion du Nam-myoho-renge-kyo afin que toutes les personnes — sans distinction de sexe, d’éducation, d’origine ethnique ou de statut social — puissent également s’éveiller à la même condition de vie.
Traduire chaque composant de Nam-myoho-renge-kyo dans une langue particulière peut être utile pour expliquer sa signification. Mais c’est le son et le rythme du chant qui éveillent et activent le potentiel humain inné appelé Bouddhéité. Nichiren Daishonin décrit la signification de chaque personnage de différentes manières et sous différents angles, et aucune traduction mot à mot ne pourrait en saisir pleinement la signification la plus profonde. Nichiren a préconisé la croyance en la Loi de Nam-myoho-rengekyo et son pouvoir (foi), la pratique de la chanter (pratique) et la poursuite sérieuse de son sens le plus profond (étude), comme fondamentale pour le processus de culture de l’état de vie de la Bouddhéité, ou illumination, en nous. Le Nam-myoho-renge-kyo et le Gohonzon comprennent tous deux des mots d’Inde et de Chine, et se prononcent en japonais. Le Compte rendu des Enseignements Transmis Oralement explique: « Nous pouvons également noter que nam de Nam-myoho-renge-kyo est un mot sanskrit, tandis que myoho, renge et kyo sont des mots chinois. Le sanskrit et le chinois se rejoignent en un seul instant pour former Nam-myoho-renge-kyo ” (pp. 3-4).
Pour Nichiren, cela représentait un rassemblement des cultures orientales et occidentales — le monde entier. Cela illustre que Nam-myoho-renge-kyo est pour toute l’humanité, incarnant un langage universel. La même chose peut être dite pour la récitation des 2e et 16e chapitres du Sutra du Lotus.