« Love and Friendship » n’est pas classé comme une comédie mais c’est la seule façon de réussir. Notre site Web appelle cela un drame / romance, mais ces étiquettes ne capturent pas l’essence de la nouvelle de Jane Austen à la fin du 18ème siècle, magnifiquement filmée et impeccablement interprétée par une distribution majoritairement britannique.
En un mot; Lady Susan est récemment veuve et compte maintenant sur la gentillesse d’amis et de parents pour se loger car elle manque très peu d’argent. Elle rebondit donc de succession en succession en s’attachant aux hommes et est notoire parmi les dames. Lady Susan est très belle et coquette; un mari est nécessaire pour atteindre la stabilité ainsi que la position, sans parler d’une source de revenus fiable (Nous devons déduire une grande partie de ces informations de l’intrigue; Lady Susan n’est pas un personnage flamboyant, comme Tante Mame).
« Amour et amitié » arbore des valeurs de production de première classe ainsi qu’un arrière-plan littéraire sophistiqué. Kate Beckinsale est bonne dans le rôle de Lady Susan et le reste du casting est encore meilleur. Au milieu du film reçoit un coup de pouce nécessaire de Tom Bennett, qui joue le oafish Sir James Martin. Il est une oasis au milieu du scénario aride, qui réclame plus de sa présence déconcertante.
C’est un film pour adultes dans un paysage festonné de divertissement juvénile. Il est difficile de trouver à redire à une partie de cette production grassement montée qui est honorée par le dialogue implacablement intelligent de Jane Austen et la direction habile de Whit Stillman (« Metropolitan », « The Last Days Of Disco »). Bien fait tout autour malgré le scénario fade.