VOIES BIOCHIMIQUES

==Métabolisme == Le métabolisme est l’ensemble des réactions chimiques nécessaires au maintien en vie d’un organisme. Pratiquement toutes ces réactions sont catalysées par des enzymes. Le rôle des enzymes dans notre métabolisme peut être divisé en: les « enzymes anabolisantes » catalysent des réactions chimiques dans lesquelles des liaisons se forment. L’enzyme se lie temporairement aux molécules du substrat et les amène dans une orientation qui permet à une liaison de se former entre elles. Ces réactions sont nécessaires pour construire des molécules et des structures chimiques plus grandes. Les « enzymes cataboliques » catalysent des réactions chimiques dans lesquelles les liaisons sont rompues. L’enzyme se lie temporairement à une molécule de substrat et augmente le stress sur une liaison existante jusqu’à ce qu’elle se brise. Ces réactions sont nécessaires pour briser les molécules plus grosses dans leurs composants chimiques. Les enzymes digestives sont cataboliques, elles décomposent des substances chimiques plus grosses en molécules solubles plus petites qui peuvent être utilisées comme blocs de construction pour la croissance et la réparation.== Voie biochimique == Une voie biochimique (également appelée « voie métabolique ») est une série de réactions enzymatiques où le produit d’une réaction est utilisé comme substrat dans la suivante.Chaque enzyme est codée par un gène différent. Par exemple, supposons que « ‘enzyme A »‘ soit codée par « ‘gène A »‘. De même, « ‘enzyme B »‘ est codée par le « ‘gène B »‘. Dans cet exemple, supposons que l’enzyme A convertit un composé blanc (produit chimique 1) en un composé brun (produit chimique deux). L’enzyme B utilise ensuite le composé brun comme substrat et le convertit en un composé noir (produit chimique 3). Pour qu’une souris ait le phénotype noir, elle doit avoir à la fois les gènes « A » et « B ». Si la souris n’a que le gène A, le composé brun s’accumulera et il aura le phénotype brun. Si la souris n’a que le gène B, le composé blanc s’accumule et l’effet du gène B est masqué (bien que l’enzyme B soit présente, elle n’a pas de substrat sur lequel agir).Une « mutation » au sein d’un gène se traduira souvent par une enzyme non fonctionnelle. Cela n’affecterait généralement pas la voie biochimique car la plupart des mutations sont récessives et l’allèle normal (dominant) produirait toujours une enzyme fonctionnelle. À condition que la souris ait au moins un gène fonctionnel « A » et « B », le produit final (noir) est produit. Si la souris hérite de deux allèles mutants « b » (non fonctionnels), le composé brun s’accumule. Si la souris hérite de deux allèles mutants « a » (non fonctionnels), le composé blanc s’accumule. Cela peut être résumé comme suit (à gauche).== Inhibition de rétroaction == Dans de nombreuses voies biochimiques, le produit final agit comme un « inhibiteur de l’enzyme », inhibant l’action de la première enzyme. Ceci est connu sous le nom d ‘ »inhibition de rétroaction » et agit comme un mécanisme pour empêcher une accumulation excessive du produit final. Souvent, le substrat initial peut également être utilisé dans d’autres voies biochimiques et l’inhibition de la rétroaction garantit également qu’il n’est pas gaspillé.== Voies biochimiques chez l’Homme == Les voies biochimiques dans les cellules humaines sont assez complexes avec de nombreuses voies qui se croisent. Notre phénotype est finalement le résultat des interactions complexes des protéines codées par nos gènes. Vous trouverez ci-dessous un graphique illustrant bon nombre des voies biochimiques connues chez l’homme.

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