Une femme de 41 ans présentant une faiblesse progressive des jambes et un engourdissement, des étourdissements et une myalgie

PRÉSENTATION DU CAS

Un patient a signalé une faiblesse bilatérale des jambes plus prononcée du côté droit et des picotements de la jambe droite s’étendant sous le genou. Elle avait un engourdissement intermittent dans les mêmes zones de distribution, en particulier lors de la marche. Parfois, elle avait également des paresthésies dans le bras droit mais jamais dans la jambe gauche. Elle n’avait aucune perturbation sphinctérique à part une légère incontinence urinaire d’effort. Elle avait également une douleur au bas du dos droit légère et non radiante.

Elle avait des vertiges intermittents (« la pièce tourne ”) lorsqu’elle était assise ou en marchant. Elle n’avait pas de perte auditive ni d’acouphènes. Elle a décrit un déséquilibre de la démarche, en particulier lorsque ses yeux étaient fermés.

Le patient avait également des douleurs corporelles diffuses intermittentes, affectant n’importe quelle zone du corps et n’étant pas liées à l’activité. Environ un an avant la présentation, elle a connu des épisodes de vision floue dans l’œil droit, qui ne duraient pas plus de quelques minutes, allant et venant surtout après le déjeuner. Elle avait l’impression qu’elle avait de la matière qui lui couvrait les yeux, à la fois avec des lentilles de contact et avec des lunettes. Elle a nié la douleur, la décharge, les déchirures ou les éclairs de lumière. Ce symptôme a disparu et sa vision était normale. Il n’y avait pas d’antécédents d’éruption cutanée, de décoloration de l’urine ou de raideur musculaire.

Elle avait deux sœurs atteintes de la maladie de Leigh, confirmée dans un établissement extérieur, dont l’une est décédée à l’âge de 33 ans; l’autre avait 38 ans et était vivante, mais avait des troubles cognitifs et était en fauteuil roulant. Les deux sœurs ont présenté des symptômes à l’âge de 8 ans. Le patient n’avait pas d’enfants. Les parents n’avaient aucun problème neurologique et n’étaient pas consanguins.

Le patient avait des antécédents d’hypertension, d’hypothyroïdie, d’hystérectomie pour pathologie bénigne et de trois chirurgies du pied droit. Elle n’avait jamais fumé ni consommé de drogues illicites et consommait rarement de l’alcool. Ses médicaments étaient le chlorure de potassium 10 mEq par jour, la paroxétine 50 mg par jour, le succinate de solifénacine 10 mg par jour,

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