Le régime à base de fibres Non fermentescibles a aidé à prévenir la sclérose en plaques chez la souris

Les chercheurs ont donc entrepris d’étudier les effets des fibres alimentaires non fermentescibles dans les mécanismes qui conduisent au développement du système nerveux central (SNC) – spécifique maladie auto-immune.

Les chercheurs ont utilisé un modèle de souris expérimental spontané d’encéphalomyélite auto-immune génétiquement modifié (un modèle de souris de type MS) pour étudier cet effet.

Fait intéressant, les résultats indiquent que la consommation de fibres alimentaires non fermentescibles (un régime riche en cellulose) a aidé à protéger les souris contre le développement d’une auto-immunité spontanée dirigée par le SNC.

L’effet protecteur était lié à de fortes modifications de la composition du microbiome intestinal et à une modification de l’équilibre des cellules immunitaires. En particulier, les chercheurs ont remarqué une augmentation des réponses immunitaires des cellules TH2 (un type de cellule immunitaire) à l’intérieur et à l’extérieur de l’intestin. Les cellules TH2 ont un profil anti-inflammatoire et ont été associées à des effets positifs sur la SEP.

« Nos résultats ont révélé que la supplémentation en fibres non fermentescibles au début de la vie adulte supprimait le développement de la maladie neurologique. Les effets suppressifs de la maladie ont été observés chez des souris élevées et maintenues dans le régime riche en cellulose et chez des souris passées du régime témoin à un jeune âge ”, ont écrit les chercheurs.

Il est important de noter que les chercheurs ont découvert que cet effet protecteur peut être renversé ou inversé si le régime alimentaire passe d’un régime qui implique des fibres alimentaires non fermentescibles à un régime pauvre en fibres au début de la vie adulte.

Dans l’ensemble, les chercheurs ont conclu: « Ensemble, ces résultats établissent que les fibres alimentaires non fermentescibles en tant que modulateur du profil microbien intestinal et offrent un moyen simple de prévenir l’auto-immunité du SNC qui justifie des études nutritionnelles chez la SEP humaine.”

  • Détails de l’auteur
Iqra est titulaire d’une maîtrise en médecine cellulaire et moléculaire de l’Université d’Ottawa à Ottawa, au Canada. Elle détient également un baccalauréat en sciences de la vie de l’Université Queen’s à Kingston, au Canada. Actuellement, elle complète un doctorat en médecine de laboratoire et en pathobiologie de l’Université de Toronto à Toronto, au Canada. Ses recherches ont porté sur divers domaines de la maladie, notamment la maladie d’Alzheimer, le syndrome myélodysplasique, les troubles de la coagulation et les tumeurs cérébrales pédiatriques rares.
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Iqra est titulaire d’une maîtrise en médecine cellulaire et moléculaire de l’Université d’Ottawa à Ottawa, Canada. Elle détient également un baccalauréat en sciences de la vie de l’Université Queen’s à Kingston, au Canada. Actuellement, elle complète un doctorat en médecine de laboratoire et en pathobiologie de l’Université de Toronto à Toronto, au Canada. Ses recherches ont porté sur divers domaines de la maladie, notamment la maladie d’Alzheimer, le syndrome myélodysplasique, les troubles de la coagulation et les tumeurs cérébrales pédiatriques rares.
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