Le septième nerf crânien est régulièrement testé chez le patient inconscient en soins intensifs en tant que composant moteur du réflexe cornéen. Chez le patient conscient, on peut également tester la fonction du nerf facial en demandant au patient d’effectuer une série standard de grimaces. La série habituelle consiste à demander au patient de lever les sourcils, de fermer les yeux très étroitement, de gonfler ses joues, de faire un sourire ringard et de faire saillie sa lèvre inférieure dans une moue. Le septième nerf était l’un des quatre nerfs crâniens interrogés à la question 21.2 du premier document de 2014 (les autres participants étaient les CN IX, CN XII, CN VII, CN VI).
Lésions du nerf facial
Caractéristiques évidentes
- Paralysie faciale:
- Les lésions supranucléaires « centrales » épargnent le front et le front
- Les lésions périphériques éliminent tout l’hémiface
Caractéristiques subtiles
- Échec de la larmoiement
- Échec de la salivation
- Perte de goût dans les 2/3 antérieures de la langue
- Perte de sensation de la membrane tympanique, d’une partie du conduit auditif externe, de la surface latérale de l’oreille et de la zone derrière l’oreille.
Causes d’une lésion unilatérale du nerf facial
Lésion unilatérale:
- Lésions périphériques (complètes): paralysie ipsilatérale
- Traumatisme
- Tumeur (angle cérébellopontine)
- Otite moyenne
- Parotidectomie
- Méningite
- Neuropathie diabétique
- Paralysie de Bell
- Lésions centrales (épargnant le front):
- Lésion cérébrale traumatique
- Tumeur
- Accident vasculaire cérébral
- Sinusite maxillaire
- Tumeur
- Anévrisme de l’artère carotide interne
- Thrombose du sinus caverneux
Causes d’une lésion bilatérale isolée du nerf facial
Les lésions bilatérales sont extrêmement rares en isolement
- Syndrome de Guillain-Barre
- Maladie de Lyme
- Méningite
- Syndrome de Melkersson-Rosenthal (un trouble neurologique rare caractérisé par une paralysie faciale, une chéilite granulomateuse et une langue fissurée)
- Neuropathie diabétique
- neurofibromes bilatéraux.
De toute évidence, le nerf facial forme la composante efférente du réflexe cornéen, et une absence bilatérale du réflexe cornéen est à prévoir dans le contexte de la mort cérébrale.